Le Diable se nourrit de notre ère de masses anonymes, où la Personne ne peut exprimer ni développer sa vocation. Il se nourrit également de nos obsessions matérialistes, de cette civilisation de l’Avoir si caractéristique du monde moderne, où nous ne sommes plus que producteurs ou consommateurs. C’est le Diable qui instille au sein des masses la croyance en de nouvelles idoles (la Raison, le Progrès) et en de fausses religions (la Race, la Classe).
Pour que cesse le désordre du monde, il faut que la Personne cesse de démissionner au profit de la masse. Il faut qu’elle redécouvre la spiritualité qui est au cœur de sa vocation, et donc qu’elle réapprenne le sens du prochain, de la solidarité, de la responsabilité et de la liberté personnelle.
Commentaires récents